Tristesse d'Été
Sonnet
Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
En l'or de tes cheveux chauffe un bain langoureux,
Et consumant l'encens sur ta joue ennemie,
Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.
De ce blanc flamboiement l'immuable accalmie
T'a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux,
"Nous ne serons jamais une seule momie
Sous l'antique désert et les palmiers heureux !"
Mais ta chevelure est une rivière tiède,
Où noyer sans frissons l'âme qui nous obsède
Et trouver ce Néant que tu ne connais pas !
Je goûterai le fard pleuré par tes paupières,
Pour voir s'il sait donner au cœur que tu frappas
L'insensibilité de l'azur et des pierres.
– Stéphane Mallarmé (French poet, 1842-1898)
It has felt very summery lately.
I was going to post about Wendy and Sarah's visit to Karma yesterday, but I'll save that post for another time as I didn't set aside time this morning to write about it. I will only say I slept in a bit more than usual this morning and had a really bad dream about losing several students (really losing them, as in unable to find them), and everyone laughing at me for my inability to find my students. I think that symbolically reflects stress over the quality of my teaching.
[daily log: walking, 6 km]